Enfin, j'ai le plaisir d'annoncer que Julia Bunting et le Dr Sanjana Bhardwaj rejoindront le conseil d'administration du FP2030. Nous sommes certains que leur leadership et leur expertise enrichiront l'orientation stratégique de FP2030, et je suis personnellement enthousiaste à l'idée de collaborer et d'apprendre de deux femmes possédant une expertise aussi profonde dans ce domaine. Nous attendons avec impatience les idées et les conseils qu'ils nous fourniront pour continuer à faire évoluer positivement la planification familiale dans le monde entier.

Nous vous remercions de vous être joints à nous et nous nous réjouissons de travailler ensemble au cours de la nouvelle année !

Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'expression de mes sentiments distingués,

Samukeliso Dube
FP2030 Directeur exécutif

Foi et planning familial

Le mois dernier, 80 chefs religieux et militants de toute l'Afrique se sont réunis à Abidjan, en Côte d'Ivoire, pour discuter d'un sujet brûlant dans les cercles religieux : le planning familial.

Aux États-Unis, un tel rassemblement pourrait alerter les partisans de la santé et des droits génésiques. Mais ces dirigeants ne cherchaient pas à bloquer l'accès à la contraception. En fait, pour ces participants - réunis par FP2030 - la planification familiale est fondamentale pour garantir les droits et la dignité de chaque personne en tant que création de Dieu.

Après tout, les gens recherchent la contraception pour être en meilleure santé, terminer leurs études, donner une meilleure vie à leurs enfants - des objectifs qui sont tous très compatibles avec une foi fervente. Les organisations confessionnelles jouent souvent un rôle essentiel dans la satisfaction des besoins en matière de santé - on estime qu'elles fournissent 40 % des services de santé dans les pays d'Afrique subsaharienne - et il est donc logique qu'elles soutiennent également les soins de planification familiale qui permettent de sauver des vies.

Caraïbes : les forts contrastes dans l'accès à la santé reproductive

La planification familiale est essentielle pour atteindre les objectifs de développement, même dans les pays à faible taux de fécondité.

L'accès à la planification familiale ne se limite pas à la fécondité. La contraception est un droit de l'homme. Elle permet aux gens de vivre leurs espoirs et de prendre leur avenir en main. Trop souvent, certaines politiques - et pas seulement dans les pays où les taux de fécondité ralentissent - traitent les femmes comme des robinets que l'on peut ouvrir et fermer en fonction de ses objectifs démographiques. Pourtant, le planning familial ne concerne pas seulement le nombre d'enfants qu'une femme devrait avoir, mais aussi l'autonomie en matière de procréation, qui se traduit par l'égalité des sexes et l'autonomisation économique des femmes. C'est pourquoi toute conversation sur la fertilité doit avant tout être ancrée dans les droits de l'homme.

La contraception ne consiste pas seulement à déterminer quand et combien d'enfants il faut avoir, mais aussi à offrir aux femmes des choix - non seulement des choix sur l'opportunité, le moment et le nombre d'enfants à avoir, mais aussi un éventail de choix de méthodes qui répondent aux besoins et aux désirs changeants des femmes en matière de santé sexuelle et génésique tout au long de leur vie.